Le marché de la sécurité privée connaît une hausse depuis quelques années en France. On parle de 160 000 agents de sécurité privée. Face aux nouveaux dangers, les agents sont de mieux en mieux formés. Bien que dans l’esprit de beaucoup, le métier d’agent de sécurité ne nécessite pas une formation particulière, la profession requiert tout de même un éventail de compétences relationnelles et comportementales et quelques diplôme afin de réussir dans ce métier. 

D’ailleurs, nous avons eu l’occasion de détailler l’ensemble de ces qualités et compétences dans notre précédent article « Comment devenir agent de sécurité ». Dans ce qui suit, Delta Sécurité Intervention vous éclaire sur quelques préjugés que beaucoup ont sur la profession d’agent de sécurité. 

1 – Il faut être un géant pour faire ce métier

« Je rencontre beaucoup de gens qui veulent devenir agent de sécurité mais qui se disent qu’ils n’ont pas le profil nécessaire. Ils croient qu’il faut absolument être un as des sports de combats et avoir un physique impressionnant pour faire ce métier », Vito La Greca, patron de Delta Sécurité Intervention, société spécialisée dans la sécurité implantée dans le  Vaucluse depuis plus de 20 ans. 

Certes, il faut avoir bonne condition physique car un agent de sécurité doit rester debout des heures et réagir rapidement en cas d’incident mais cela ne veut pas dire qu’il faut être absolument un champion olympique. Le plus important c’est d’avoir un casier judiciaire vierge et d’être inconnu des forces de l’ordre. 

2 – Ce métier ne nécessite pas de diplôme 

FAUX ! 

Ce métier devient de plus en plus exigeant il faut suivre une formation validée par un CQP (certificat de qualification professionnelle) pour pouvoir devenir agent de sécurité. Au niveau bac, le bac pro sécurité-prévention ou le BP agent technique de prévention aident à l’insertion dans le milieu.

 3 – L’agent de sécurité est juste un vigile 

Bien plus qu’un simple vigile qui contrôle les accès des biens, un agent de sécurité est amené à jouer plusieurs rôles à la fois comme la détection des incidents ou  anomalies, et informer les forces de l’ordre et les civils. Il peut aussi fournir de l’assistance et de l’aide en cas d’incidents.

D’ailleurs, depuis 2017 le module « prévention au terrorisme » est devenu obligatoire pour devenir agent de sécurité. 

 4 – C’est un métier d’hommes

Là encore, c’est FAUX; Depuis quelques années, on voit de plus en plus de femmes dans ce métier. Elles sont à peu près 15 % du nombre total des agents de sécurité en 2014. 

Les femmes ont entièrement leurs places à côté des hommes. Elles sont plus diplomatiques et abordent les conflits avec une certaine finesse qui leur permettent de les désamorcer plus rapidement. 

5 – C’est un métier d’avenir 

VRAI  ! Les besoins en recrutement se font sentir. Que ça soit pour un concert, un festival ou un grand événement en plein air, on réclame de plus en plus d’agents de sécurité. On ne peut plus se permettre d’organiser un événement en espérant en assurer la sécurité soi-même.  De nos jours les risquent sont multiples et réels, variables en fonction des événements à sécuriser, et on ne peut plus se permettre de confier ce genre de missions à des amateurs. 

La profession d’agent de sécurité requiert de la rigueur, de la réactivité, mais aussi de la maîtrise, du self Control, et de la diplomatie avec une qualité d’analyse pour anticiper et réagir rapidement. 

Ce métier est aussi en train d’évoluer. Il est désormais important de parler plusieurs langues et de maîtriser les nouvelles technologies de communication.